simeric a écrit:J'ai l'impression qu'en France on est un peu des OVNI par rapport à ce qui se pratique ailleurs en Europe (où effectivement la pratique semble se faire sous la seule responsabilité du coureur). Enfin bon, peut-être qu'on est sur la bonne voie....déjà ce formulaire de santé est une démarche personnelle qui n'engage que la personne concernée, c'est déjà un bon début. Mais bon, en en discutant avec un medecin oeuvrant beaucoup sur le thème du sport-santé, le suivi médical de certaines populations sensibles (jeunes en croissance, sédentaires ou bien des personnes ayant des pathologies chroniques voulant reprendre une activité physique) est quelque chose d'important. Et la législation actuelle permet maintenant à quelqu'un de fragile de se relicencier sans passer voir un médecin pendant presque 4 ans (aussi on peut répondre "non" à toutes les questions du formulaire sans mentir avec néanmoins de graves pathologies incompatibles avec le sport d'après ses dires) ...ça pose question...
Je rentre de déplacement, et je constate que ce sujet relatif au certificat médical d'
aptitude aux sports n'est pas bien compris...
(Ou peut-être, est-ce moi qui ne sait pas lire ? Dans ce cas, je sollicite votre généreuse indulgence, merci...
)
Si nos instances fédérales avaient lu la nouvelle Loi sur la Santé, et compris la volonté des législateurs, ils auraient "peut-être" adapté leur réglementation fédérale dans la bonne direction...
Voici la démarche des législateurs explicitée via un communiqué de presse :
http://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pd ... -sante.pdf - Selon moi et selon les législateurs,
le sport est bon pour la santé de tous.
- Selon les législateurs, un médecin référent pour la SS et les mutuelles ou médecin traitant est désigné par la famille pour suivre les enfants jusqu'à 16ans.
Le médecin référent ou médecin traitant constitue un dossier médical qui permet de suivre son patient et de lui délivrer le certificat médical qui convient :
- soit "aptitude aux sports de compétition", soit "aptitude à la CO" de compétition ou de loisir.
- renouvelable sous la responsabilité du patient ou de ses parents pour les enfants mineurs.
Si la FFCO avait bien compris cette Loi de
modernisation de notre système de santé :
- elle aurait délivré une licence sports de compétition, en rapport avec le certificat d'aptitude aux sports de compétition.
- elle aurait délivré une licence à "privilèges restreints" ou autre qualificatif, en rapport avec tout autre certificat.
Ainsi, les accords de réciprocité seraient tacites avec les autres Fédés qui adopteraient la même démarche.
Si la Fédé craint
les procéduriers, elle peut toujours demander aux législateurs (questions aux députés) de valider sa démarche.