On se pose vraiment les mêmes questions.
Lors de ma thèse, j'aimerais aussi caractériser les différents types d'erreurs (sans être exhaustif et ça se fera chez le débutant, désolé
). J'utilise des GPS et quickroute que je trouve excellent comme logiciel, et réfléchis à comment l'intégrer dans une recherche scientifique. Le logiciel calcule la trace effectuée en pourcentage de la trace directe entre deux postes, j'aimerais pouvoir le faire en traçant un itinéraire théorique (là déjà ça frotte car on s'est qu'il n'existe pas un seul choix d'itinéraire pour lequel chacun devrait opter mais c'est très subjectif, après on peut très bien demander au coureur de nous dire où il voulait passer) entre deux postes pour lequel le logiciel serait capable de calculer la distance parcourue en en plus en %. On peut le faire à la main, mais c'est très très long. Micka tu sais si ça peut se faire ça ?
Dans la littérature le GPS a été utilisé mais uniquement en physio, rien en psycho à ma connaissance. En matières de classification d'erreurs, le seul trucs que j'ai trouvé est un tout petit article français de Jouanin et coll. (1995)
http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/0765159796893695, j'ai essayé de contacter les auteurs (dont Patrick Masson, ancien expert en CO et BE3) mais sans réponse.
Je pourrais vous dire lors du CNE ce que je pense expérimenter pour ma part (mais je ne rentrerai dans la phase d'analyse de mes données qu'en 2013 après mon recueil) en matière de classification des erreurs techniques.
une typologie d'erreur qui permettrait au coureur de voir dans quel contexte la faute est commise, et s'il y a une progression au fil du temps.
--> c'est exactement ce que je compte faire lors de ma thèse, Juste
Effectivement, Micka nous dit qu'il faudrait les relier indispensablement au contexte en caractérisant l'environnement (peut-être pas aussi précis que ce qu'il fait dans son mémoire car très très long mais super pertinent, même si j'aimerais comprendre comment il a fait pour quantifier tout ça !)
Attention aussi à ne pas déshumaniser l'analyse de la performance. La trace GPS c'est bien, c'est encore mieux lorsqu'on l'analyse précisément avec le contexte mais ça ne permet pas de comprendre ce qui s'est passé. Alors si c'est pour analyser la performance d'un autre je pense que le recours à des entretiens est un des moyens de recueillir le point de vue de l'orienteur. Si c'est pour analyser sa propre pratique, je pense qu'une auto-analyse à partir par exemple du visionnage de sa course grâce à une Go-pro (ou simplement en se remémorant précisément sa course grâce à la carte) peut-être une bonne chose pour avoir conscience de son état actuel au moment de l'erreur. Le coureur peut alors tenir un calepin de ses erreurs en intégrant traces GPS, caractéristiques de l'environnement (à la Micka ou un peu moins détaillé) mais aussi les préoccupations, ressenties ou attentes particulières qui nous ont traversées au moment de l'erreur. Je ne sais pas si je me fais comprendre.
Je vais arrêté là, sinon le post va être imbouffable !