Cartographie et traçage, poids des normes et dogmes!
Posté: 30 Juillet 2018, 08:55
De retour de OOCUP, intéressé et désireux d'apprendre et évoluer sur ces questions, quelques réflexions et constats me traversent...
Cartographie: Fraîchement CCR, parution d'une nouvelle norme ISOM 2017, je m'interroge sur la carto et j'espère que vous arriverez à lever certaines de mes incompréhensions!
Autour de chez moi, la carte reconnue pour sa qualité par quelques orienteurs confirmés (E Perrin, O Coupat, B Peyvel, P Adamski , JB Bourrin...) est celle de Chalmazel. Lorsque je me rends en formation CCR, la carte choisie pour pointer le non respect de la norme est celle de Chalmazel! Quand je cours dessus je me régale. J'ai poussé un peu le vis à étudier les autres cartes grâce aux statistiques OCAD. J'arrive à une corrélation à peut près inversement proportionnelle entre les cartes appréciées et leur nombre d'écart à la norme!
J'ai pu lire sur ce forum et constater de visu que la carte des JWOC MD était loin du respect des surfaces de végétation... Après quelques questions j'ai cru comprendre que les athlètes et staffs avaient plutôt apprécié ces cartes!
Je rentre de OOCUP, Si je passe l'étape 4 au 1/15 000, il faut que j'envoie en forêt un H45 de mon club avec un télescope! Pourtant le plaisir procuré par la qualité de ces cartes semble incontestable.
Quand je commande mon prochain chantier cartographique, que dois-je demandé au cartographe? Un respect stricte de la norme? Une carte sur laquelle les coureurs se régalent?
Traçage: Passé en formation il y a quelques années, inexpérimenté, j'en suis ressorti avec un petit listing de règles d'or, Dogmes?
4% de dénivelé à ne pas dépasser
Angles aiguës proscrits
Variété des longueurs des inter-postes essentielle (a vérifier sans carte de fond)
Utilisation d'un même poste avec des attaques sorties opposées inéquitable
Inter-poste en sens contraire sur deux circuits interdit au nom de la sécurité
...
Loin de moi l'idée de dire que ces règles sont ineptes. Pour autant j'ai la sensation qu'elles sont érigées en dogmes et que l'on perd parfois l'essentiel.
Que ce soit lors du POM ou de cette éditions de OOCUP j'ai constaté des infractions répétées à toutes ces règles. Je n'ai constaté que des satisfactions et beaucoup de plaisir chez les participants à ces éditions (sur le plan technique).
Beaucoup plus que sur des événements nationaux lors desquels bien entendus ces règles sont appliquées surtout lorsqu'elles font partie du règlement. J'ai souvent des circuits esthétiquement conformes sur le papier. j'ai eu le sentiment du devoir accompli en traçant et en ayant coché toutes ces cases. L'essentiel est il là?
J'ai l'impression que ce qui a guidé le traceur des 4 premières étapes de OOCUP était de maintenir le coureur "en prise", exiger de sa part une concentration maximale durant toute la course. Si bien que nombreux d'entre nous se sont octroyés des itinéraires parfois moins rapides/directs pour pouvoir se soulager mentalement. Les quelques discussions que j'ai pu avoir avec des techniciens expérimentés me poussent à constater que leur pré-occup-ation lorsqu'ils tracent est focalisée uniquement sur ce qu'il va donner à manger au coureur, l'esthétique n'est pas celle du circuit mais des compétences techniques à mobiliser pour le réussir.
A vouloir trop légiférer, cadenasser notre pratique, sommes-nous au service du développement de notre activité, du plaisir des coureurs? Arrivez-vous à répondre l'ensemble des exigences réglementaires sans perdre de vue le cœur de notre activité?
On parle aussi des formats de courses et des échelles?
Cartographie: Fraîchement CCR, parution d'une nouvelle norme ISOM 2017, je m'interroge sur la carto et j'espère que vous arriverez à lever certaines de mes incompréhensions!
Autour de chez moi, la carte reconnue pour sa qualité par quelques orienteurs confirmés (E Perrin, O Coupat, B Peyvel, P Adamski , JB Bourrin...) est celle de Chalmazel. Lorsque je me rends en formation CCR, la carte choisie pour pointer le non respect de la norme est celle de Chalmazel! Quand je cours dessus je me régale. J'ai poussé un peu le vis à étudier les autres cartes grâce aux statistiques OCAD. J'arrive à une corrélation à peut près inversement proportionnelle entre les cartes appréciées et leur nombre d'écart à la norme!
J'ai pu lire sur ce forum et constater de visu que la carte des JWOC MD était loin du respect des surfaces de végétation... Après quelques questions j'ai cru comprendre que les athlètes et staffs avaient plutôt apprécié ces cartes!
Je rentre de OOCUP, Si je passe l'étape 4 au 1/15 000, il faut que j'envoie en forêt un H45 de mon club avec un télescope! Pourtant le plaisir procuré par la qualité de ces cartes semble incontestable.
Quand je commande mon prochain chantier cartographique, que dois-je demandé au cartographe? Un respect stricte de la norme? Une carte sur laquelle les coureurs se régalent?
Traçage: Passé en formation il y a quelques années, inexpérimenté, j'en suis ressorti avec un petit listing de règles d'or, Dogmes?
4% de dénivelé à ne pas dépasser
Angles aiguës proscrits
Variété des longueurs des inter-postes essentielle (a vérifier sans carte de fond)
Utilisation d'un même poste avec des attaques sorties opposées inéquitable
Inter-poste en sens contraire sur deux circuits interdit au nom de la sécurité
...
Loin de moi l'idée de dire que ces règles sont ineptes. Pour autant j'ai la sensation qu'elles sont érigées en dogmes et que l'on perd parfois l'essentiel.
Que ce soit lors du POM ou de cette éditions de OOCUP j'ai constaté des infractions répétées à toutes ces règles. Je n'ai constaté que des satisfactions et beaucoup de plaisir chez les participants à ces éditions (sur le plan technique).
Beaucoup plus que sur des événements nationaux lors desquels bien entendus ces règles sont appliquées surtout lorsqu'elles font partie du règlement. J'ai souvent des circuits esthétiquement conformes sur le papier. j'ai eu le sentiment du devoir accompli en traçant et en ayant coché toutes ces cases. L'essentiel est il là?
J'ai l'impression que ce qui a guidé le traceur des 4 premières étapes de OOCUP était de maintenir le coureur "en prise", exiger de sa part une concentration maximale durant toute la course. Si bien que nombreux d'entre nous se sont octroyés des itinéraires parfois moins rapides/directs pour pouvoir se soulager mentalement. Les quelques discussions que j'ai pu avoir avec des techniciens expérimentés me poussent à constater que leur pré-occup-ation lorsqu'ils tracent est focalisée uniquement sur ce qu'il va donner à manger au coureur, l'esthétique n'est pas celle du circuit mais des compétences techniques à mobiliser pour le réussir.
A vouloir trop légiférer, cadenasser notre pratique, sommes-nous au service du développement de notre activité, du plaisir des coureurs? Arrivez-vous à répondre l'ensemble des exigences réglementaires sans perdre de vue le cœur de notre activité?
On parle aussi des formats de courses et des échelles?