Une première étape très fun avec un format original dans un environnement sympa. Il fallait oser, c'était superbe avec tous ces orienteurs que l'on voyait monter et redescendre la colline du Caylar. Bon pour l'équité on repassera, car on trouvait souvent les postes grâce aux entrées-sorties des nombreux concurrents
Une deuxième étape ultra fun sur un terrain magique. De superbes sensations à rebondir dans ces ravines et trouver les meilleurs passages de falaises. Par endroit, on touchait peut-être aux limites de la carto CO (je pense au poste 50, bien planqué au fond de sa ravine avec des micro-falaises non carto tout autour). Et puis cette arena qui offrait un point de vue superbe sur tous les orienteurs en course, c'est rare !
Une troisième étape d’anthologie, avec d’abord une arena très jolie et un superbe point de vue sur la vallée. Ensuite une cartographie que j’ai trouvée bien faite et lisible en course (de toute façon, on trouve toujours à redire dans ces cas là, par exemple au sud-ouest du poste 68, où on passait tout au fond du rentrant dans une espèce de faille non carto). Et puis un gros challenge technique dans le tracé, avec du terrain varié en prime (certes on n’était pas sur un traçage longue distance classique avec du challenge physique dans les choix, mais j'ai trouvé que de nombreux postes à postes demandaient une attention soutenue pour chercher le meilleur itinéraire, trouver la solution qui semblait la plus sûre et la plus efficace. Bref, c'était un vrai challenge de choix d’itinéraire - et au final j’ai pris beaucoup de plaisir à chercher et trouver les “trucs" pour sécuriser mes postes).
Une petite note (pour ceux qui ont trouvé ça trop “hardcore”) : je partais dans les derniers (12h46) et j’ai évidemment entendu tous les commentaires avant la course (c’est trop dur, les postes sont cachés, les gens ratissent en groupe pour trouver la balise, les chevreuils font de l’auto-tamponneuse !). Autant dire que je partais sans prétention. J’ai raté la une, j'ai frôlé la catastrophe sur mon second poste (85, colline perdue dans du v2, trouvée par hasard en revenant me recaler au chemin au nord), et puis finalement j’ai (re)trouvé mes marques en enclenchant le mode “Arith” pour bétonner mon orientation (avoir un plan simple et sûr pour chaque itinéraire, éviter l’à-peu-près, passer en lecture fine en approche de poste - quitte à aller d’élément en élément quand c’est très dense). En fait je suis sûr que si j’avais couru quand il y avait plus de foule aux postes, j’aurai fait plus d’erreur (précipitation, envie de relancer, effet de groupe…) Je ne dis pas que je boufferai de la CO comme ça tous les jours, mais c’est vraiment un super terrain pour reprendre des fondamentaux techniques (c’est par contre dommage pour les débutants qui n’avaient pas de circuits accessibles).
Bref, un grand merci aux cartographes, aux traceurs, et aux organisateurs en général d'avoir osé ce week-end : pour des terrains atypiques, des courses atypiques ça le fait carrément ! Honnêtement, ça faisait un bout de temps qu'un week-end CO ne m'avait pas autant marqué. Et vivement les courses sur matrace !