Salut les spécialistes.
Soit la situation suivante : deux balises qui se succèdent sur un parcours à environ 300 m de distance. Entre les deux, du blanc et 10 courbes de niveau dans un sens jusque, mettons, au ruisseau qui est en bas, puis les mêmes courbes dans l'autre sens avant d'arriver à la balise. Peu (pas ?) vraiment de choix pour le coureur de base survitaminé : pan à fond dans la pente, plouf dans le ruisseau en bas, bim dans la montée en face et bip la balise. Autre solution, je suis un peu mou du genou et raide de la cheville, je pars sagement sur le chemin qui est bien parallèle à la courbe de niveau sur environ 1,2 km pour aller chercher le bout du vallon puis footing de 1,4 km pour revenir dans l'autre sens (il y a plus de virages) toujours à plat et je cueille la balise au passage.
Question pour le traceur qui imagine tout ça (oui, en fait c'était juste une situation imaginaire) : quel dénivelé(e) indiquer ?
En d'autres termes, est-ce qu'on tente d'imaginer le parcours le plus probable (et dans ce cas franchement ça ferait plutôt 50 m) ? Ou est-ce qu'on applique toujours rigoureusement la définition du (de la) dénivelé(e) à savoir : "la différence d'altitude entre deux points" (et dans la situation susnommée ça fait 0). Et question subsidiaire dans ce cas : l'indication du dénivelé a-t-elle encore un sens ?
En temps que coureur, je suis parfois très étonné du dénivelé annoncé par rapport au rendu sur le terrain (même si je n'ai pas la prétention d'optimiser toujours parfaitement...) et en temps que humble TR, préparant justement un traçage d'une régionale avec pas mal de courbes, (mais pas de ruisseau), je ne voudrais pas induire en erreur les nombreux compétiteurs qui viendront y courir. Et essayer d'être à peu près dans les clous (règlement, règlement !) plutôt que environ à la louche comme d'hab.